Après un tour du monde, Martine Ackermann et sa famille sont revenus très impliqués et soucieux des enfants qui dans le monde entier n’ont pas l'accès à l'éducation scolaire, ce droit fondamental et précieux. C’est ainsi que Martine a fondé en février 2012 l’association Child CARE Monaco (Charity
Association for the
Right to
Education) qui a pour objectif de promouvoir l’éducation des enfants dans le besoin.
Nous avons commencé par le parrainage de 20 enfants des rues d’un quartier de Jaipur, afin de leur donner l’accès à l’école.
En 2013 nous avons visité un village éloigné de tout, où les fillettes n’allaient pas à l’école car elles devaient travailler pour subvenir aux besoins de leur famille, comme il est de coutume dans beaucoup de pays.
La demande de la part des villageois de créer une école pour les filles, nous a motivé à monter la 1ère école dans un silo à grain qui nous avait été prêté et que nous avons aménagé pour l’occasion. Après 2 ans d’existence, l’expérience s’est avérée fructueuse; le taux de fréquentation n’a cessé d’augmenter et la liste d’attente aussi.
Beaucoup de mères, conscientes de l'importance de l'éducation pour leur fille, ne voulaient pas leur offrir la même vie dure qu’elles subissent et n’ont cessé de nous solliciter lors de nos visites. Nous avons alors décidé de construire une nouvelle école plus grande et plus adaptée, qui accueille à ce jour 110 fillettes.
Rappelons qu’il est encore difficile d’avoir accès à l’éducation pour les fillettes en Inde. Et l’accès à l’école reste très faible par rapport aux garçons.
Parmi les principaux facteurs de cette disparité figurent la pauvreté, et la persistance de préjugés
et traditions
socio-culturelles; qui conduisent а une discrimination
à l'encontre des filles qui sont considérées comme des êtres sans valeur, et sont élevées dans cette culture
d’infériorité.
Le problème de l’absence de toilettes
dans les écoles demeure un frein pour les filles, ainsi que la longue distance
entre l’école et la maison; car dans les deux cas les parents ont peur des agressions. Le système des castes reste aussi un frein en matière d’accès à l’éducation en général; par exemple les intouchables sont souvent mis en marge du système éducatif.
Nous avons répondu à toutes ces attentes en construisant notre école SNEH
directement dans le village de Trestha
(à environ 2heures de voiture de Udaipur) : l’école est proche de leur maison, elle est sûre, elle dispose de toilettes qui fonctionnent et les enseignant(e)s sont diplômé(e)s.
Cette page est la page des personnes de bonne volonté dont le seul souci est de persuader chacun d'entre vous que lorsqu'il y a volonté, il y a un moyen.